Durant mon voyage scolaire à Paris, à une semaine d’un Bac Blanc, nous avons décidé avec mon groupe de très bon amis, tous dingues de belles carrosseries, de se rendre à une exposition provisoire organisé par le Festival Automobile International. Bien que l’exposition s’appelait ‘Concept Cars’, d’autres voitures de production étaient à l’appel, d’une toute nouvelle Alfa Roméo 4C en passant par une Porsche 918 Spyder, une BMW i3 ou encore une Aston Martin Vanquish Volante!
C’est donc jeudi dernier et avec une immense impatience que nous nous rendons tout les trois, à l’Esplanade des Invalides, et après une petite demi-heure de recherche nous tombons finalement avenue de Tourville, sur l’imposante entrée du salon. Ouvert du 29 Janvier au 2 février, ce petit salon, de 3 000 m2 tout de même, célèbre l’automobile en tant qu’art, présente ses oeuvres les plus spectaculaires mais également les plus visionnaires du moment. Ainsi, certaines automobiles comme la futuriste Peugeot Onyx, le très avant-gardiste Kia Provo, la très élégante Renault Initiale Paris, le novateur Citroen C-Cactus ou encore la gracieuse BMW Gran Lusso Pininfarina, et bien d’autres étaient présents. Il est impossible de vous parler de tous les modèles exposés, il me faudrait des heures, c’est pourquoi je vous parlerais uniquement de ceux qui, selon moi, tiennent une place de choix dans l’univers de la haute couture automobile.
L’impressionnante, mais trop inconnue Icona Vulcano, pour laquelle la production est promise, est la première auto qui tombe sous les yeux des visiteurs émerveillées que nous sommes. Le design fougueux témoigne des performances hors du commun de la supercar. Ces lignes athlétiques, agiles, que nous devons au français Samuel Chuffart témoignent quant à elles de l’influence italienne de l’auto, et en effet, le moteur électrique couplé à un moteur V12 de 790 chevaux, est à titre de comparaison, plus puissant que celui de la McLaren P1 et quasiment autant que celui de la Ferrari LaFerrari. Ce monstre véloce de 960 équidés au total est conçu par M. Claudio Lombardi, lui même ancien directeur technique de la Scuderia Ferrari, et confère au coupé une vitesse de pointe de 350 km/h et un départ arrêté au 0 à 100 km/h en 2,9 secondes! Vu que ce concept est promis à une production, tout ce que nous savons à propos du prix et que le concept vaut 3,8$ millions (US) soit deux fois le prix d’une LaFerrari, une somme folle qui sera surement nettement moindre lorsqu’on parlera de la production de série. Il ne reste plus qu’à attendre les premiers essais. Néanmoins ce qui reste, dans le cadre de l’exposition le plus important sont ces lignes, particulièrement équilibrés dans les proportions, mélangeant la sportivité extrême d’une Aventador à l’élégance d’une Aston Martin, l’Icona célèbre l’harmonie esthétique avec des lignes acérés. Elle est donc pour moi l’une des plus belles automobile du salon et même du moment.
Poursuivons à présent dans le hall central, à gauche sur l’estrade se campe fièrement l’Alfa Roméo 4C, mais c’est à droite de l’estrade que se trouve une merveille d’un tout autre niveau. Une Porsche 918 Spyder, dans le bleu marine métallisé, avec les jantes à écrou central, basiques, mais au combien magnifiques. La 918 n’est plus à présentée, uniquement chiffrée de superlatifs, avec son V8 Atmo de 4,6 litres, ainsi que deux moteurs électriques de 289 chevaux, qui, à deux viennent compléter les 608 chevaux de ce V8 hérité de la course, la 918 possède alors très précisément 887 chevaux. Tous ces équidés offrent au coupé un 0 à 100 km/h en 2.8 secondes et une vitesse plafonnant à 343 km/h. En plus d’avoir pulvériser le record du Nürburgring (6’57'') cette supercar revendique également 0 rejet de CO2 en ville et un 3 litres au 100km. Mais la fée électricité comme je la surnomme en plus d’être bourrée de technologie est également très chère, avec pour prix de base 775 404 €. Mais il y a encore une chose que nous n’avons pas dit sur la 918.. Elle est terriblement belle, ce bleu nuit lui confère une très belle présence, et cette agressivité incroyable donne des frissons, un design tendu, des lignes fluides. Apparemment c’est aussi ça la recette de la réussite.
Entrons finalement dans l’aile ouest du salon, et finissons cet article par, simplement la plus belle des autos du salon. L’Aston Martin Vanquish Volante. Pour faire court sur la technique, la Volante s’équipe du même V12 de 5,9 litres que le coupé. Elle dispose de 573 chevaux. Par rapport aux précédentes autos de l’article, rien qui fasse tomber les mâchoires, et pourtant sur route, ces modestes chevaux n’ont rien à envier à bon nombre des concurrentes. Non pas pour ses performances, elles aussi modestes, 0 à 100km/h de 4,2 secondes et vitesse de pointe de 295km/h, mais véritablement pour son plaisir de conduite; du confort intérieur, à la sensation de rapidité simplement folle, le raffinement extrême de l’habitacle qui ferait pâlir une Rolls, en passant par l’enivrante symphonie du V8, l’Aston Martin Vanquish Volante est une machine à sensations! Et qu’elle belle machine! Ses lignes sculpturales, presque poétiques, on pourrait penser que ses courbes ont été taillées par le vent, fluides, sans pour autant délaisser le côté fougueux, c’est tout simplement sensationnel. Puisqu’elle est découverte, comment ne pas s’arrêter quelques instants sur l’habitacle, tout en cuir de couleur « cream truffle », il est quant à lui d’un raffinement impressionant, particulièrement esthétique et bien pensé, il apparait tout particulièrement confortable et franchement chaleureux. Revenons quelques instants sur l’extérieur de la britannique, comment ne pas parler de la couleur, « appletree green », certains détesteront, d’autres adorerons, inutile de vous préciser que je me trouve dans le second de ces cas, il confère au cabriolet un supplément d’âme.
